Airbnb à Genève : les Suisses disent majoritairement non

Partager sa maison ou son appartement avec des étrangers ? Le principe faisait un peu peur au début, mais a depuis été adopté par de nombreuses personnes à travers le monde. De nombreuses personnes, oui, mais pas tout le monde. Selon une étude menée par homegate.ch auprès de 950 personnes âgées de 15 à 74 ans utilisant le web au moins une fois par semaine, les Suisses ne sont pas très favorables à l’idée lancée parAirbnb. Présentation de la plate-forme, résultats de l’étude... On vous en dit plus.

Airbnb : késako ?

C’est en août 2008, à San Francisco (Californie), qu’est fondée la plate-forme communautaire Airbnb. Son objectif ? Proposer des logements uniques à travers le monde entier et permettre à tous de les découvrir et de les réserver. Et tout cela en ligne, via son ordinateur, son téléphone ou encore sa tablette. À ce jour, le site propose des expériences de voyages uniques dans plus de 34 000 villes et 190 pays.

Mi casa es su casa[1] ?

61,5 % des Suisses se disent satisfaits de leur logement. Ils sont même 19 % à dire qu’ils vivent dans le bien de leur rêve. Mais selon l’étude menée parhomegate.ch, ils ne souhaitent pas partager leur espace de vie. Ils sont ainsi 60 % à être contre le principe d’Airbnb. Mais pourquoi ?

Espace privé et manque de place

Pour 66,6 % des Suisses allemands et 46,2 % des Suisses romands interrogés, la première raison qui explique leur refus de prendre part à l’expérience Airbnb est qu’ils ne souhaitent tout simplement pas partager leur foyer avec des étrangers. Deuxième raison invoquée par les participants : le manque de place. Qu’en est-il de l’argument financier ? Il ne semble pas peser dans la balance puisque 74 % des personnes interrogées estiment que le montant de leur loyer est justifié.

Et pour les vacances ?

Le nombre de clients satisfaits par la plate-forme communautaire ne semble pas convaincre les Suisses. Ces derniers ne souhaitent visiblement pas passer par ce site, même pour trouver un endroit où loger pendant leurs vacances.

Une plate-forme méconnue

Outre la méfiance des Suisses à l’encontre de ce service, l’étude permet de révéler leur méconnaissance de celui-ci. En effet, dans le canton du Tessin, par exemple, ils sont 14,5 % à ne pas connaîtreAirbnb. Et si l’on prend l’ensemble des personnes interrogées, seuls 5 % ont déjà réservé via la plate-forme.

De bons retours

Un bon point pour Airbnb, les Suisses qui ont testé le site en ont été satisfaits. Les villes les plus populaires ? New York, Paris et Berlin.

Conclusion

Selon Daniel Bruckhoff, porte-parole de homegate.ch, les Suisses n’ont pas encore adopté l’esprit communautaire qui se développe à travers le monde. En outre, ils ont un rapport particulier avec la notion de vie privée.

Et vous, êtes-vous favorable au partage de son chez soi ? Avez-vous déjà testé Airbnb ?